La traite concerne toutes les périodes de l’Histoire ainsi que toutes sortes de populations, mais sa source la plus importante se trouve en Afrique.
L’Afrique sud-saharienne fut victime de trois traites : la traite interafricaine, la traite arabo-musulmane et la traite atlantique.
Les spécialistes s’interrogent sur le nombre d’Africains déportés. La question est difficile à résoudre, mais les historiens s’accordent à considérer que c’est la traite arabo-musulmane qui dure pendant 14 siècles qui a mis le plus d’Africains en esclavage. La traite atlantique ne va durer que quatre siècles.
Christiane Taubira a déclaré dans l’Express du 4 mai 2006, qu’il ne faut pas trop évoquer la traite arabo-musulmane, afin que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ».
Selon la Garde des Sceaux, il est donc naturel que les jeunes générations portent le poids moral des faits et gestes de leurs ancêtres. Belle mentalité !
Toujours selon la Garde des Sceaux, si l’on ne doit pas accabler la jeunesse arabe, il n’y a aucun scrupule à avoir quand il s’agit de désigner à la vindicte les jeunes occidentaux.
Nous avons donc en France une Garde des Sceaux qui incite à falsifier l’histoire, qui a des propos communautaristes, voire racistes.
De plus en plus dur d’avoir confiance dans les institutions et la justice de ce pays.
Annexe 1 :
Le dernier marché aux esclaves est fermé au Maroc en 1920 ;
L’abolition officielle de l’esclavage en Arabie Saoudite date de 1962 ;
La fin de la traite des esclaves à Zanzibar de 1964.
Par ailleurs, selon la Commission des Nations Unies sur les Droits de l’Homme, en 2000, entre 5 et 14 000 personnes sont esclaves au Soudan, certaines sources indiquant un nombre de 100 000.
Annexe 2 :
L’anthropologue et économiste franco-sénégalais, Tidiane N’Diaye, spécialiste des civilisations négro-africaines, déclare que la traite arabo-musulmane fut plus dévastatrice que la traite transatlantique, car elle était motivée par un réel but génocidaire, visant à l’extinction ethnique par castration massive et fabrication d’eunuques, les Africains étant considérés comme des sous-hommes par leurs oppresseurs.